novembre 22, 202422 novembre 2024
L’Ombudsman a conclu que le comité plénier du Conseil du Comté de Norfolk, dans sa séance à huis clos du 15 novembre 2023, a discuté d’un rapport du personnel au sujet de redevances d’aménagement locales, discussion qui n’entrait pas dans l’exception relative aux litiges actuels ou potentiels des règles des réunions publiques, car la probabilité d’un litige était hypothétique. Il a également conclu que la discussion tenue à huis clos par le Conseil le 9 janvier 2024 au sujet de l’achat d’un panneau d’affichage n’entrait pas dans cette même exception, le risque de litige étant là aussi hypothétique.
août 15, 202215 août 2022
L’Ombudsman a examiné une plainte alléguant que le conseil de la Ville de Brockville avait enfreint la Loi de 2001 sur les municipalités lorsqu’il s’était réuni à huis clos le 13 octobre 2021. Les discussions à huis clos du conseil portaient sur le rendement professionnel d’un(e) employé(e) et sur sa conduite. L’Ombudsman a conclu que la discussion à huis clos du conseil le 13 octobre 2021 n’était pas permise en vertu de l’exception à l’alinéa 239 (2) e), litiges actuels ou éventuels. Aucun litige n'était en cours au moment de la réunion du 13 octobre 2021, et toute préoccupation concernant un litige tenait de la présomption.
juin 15, 202215 juin 2022
L’Ombudsman a enquêté sur une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Pelham le 19 avril 2021, durant laquelle le conseil a discuté de la gestion future et du développement éventuel de l’aéroport local. L’Ombudsman a conclu que l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds ne s’appliquait pas car la discussion du conseil sur le développement éventuel était de nature hypothétique et la Ville n’avait pas de position de négociation à protéger. L’Ombudsman a conclu que le conseil avait enfreint la Loi de 2001 sur les municipalités en se réunissant à huis clos le 19 avril 2021.
mai 20, 202220 mai 2022
Le Comité exécutif du Comté de Bruce a cité l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds pour se retirer à huis clos le 6 septembre 2018. L’Ombudsman a conclu que la discussion du Comité au sujet du développement d’un carrefour du Comté ne relevait pas de l’exception, car le Comté était propriétaire du bien-fonds en question et ne cherchait pas à le vendre. Bien que la documentation de la réunion à huis clos fasse référence à la possibilité de vendre ce bien-fonds, le procès-verbal n’indique aucune discussion à ce sujet. Même si le Comité avait discuté de cette option, la discussion aurait été purement hypothétique alors, et le Comté n’avait pas de position de négociation à protéger. La discussion du Comité exécutif sur l’acquisition d’un bien-fonds pour un autre projet était hypothétique elle aussi, et le Comté n’avait pas de position de négociation à protéger alors. Par conséquent, l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds ne s’appliquait pas.
L’Ombudsman a également examiné l’applicabilité de l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds à la discussion à huis clos tenue par le Comité le 10 janvier 2019. Bien que le procès-verbal de la réunion indique divers emplacements possibles pour le Nuclear Innovation Institute, l’Ombudsman a conclu qu’aucune transaction foncière n’était en cours ou projetée, et aucune mesure concrète n’avait été prise pour acquérir un bien-fonds ou entamer des négociations. Par conséquent, le Comté n’avait pas encore de position de négociation à protéger et l’exception de l’acquisition ou la disposition d’un bien-fonds ne s’appliquait pas.
mai 22, 201822 mai 2018
L’Ombudsman a examiné des réunions à huis clos tenues par le conseil de la Ville de Petrolia en vertu de l’exception des relations de travail ou des négociations avec les employés. L’Ombudsman a conclu que la municipalité n’était pas en droit de tenir un huis clos pour assister à une présentation sur une proposition concernant son centre communautaire, en s'appuyant sur le simple fait que la question pourrait mener à des présomptions quant aux répercussions de cette proposition sur des employés actuels. Le conseil n’a discuté ni de renseignements de travail ni d'employés durant la présentation. Les exceptions ne s'appliquent ni aux discussions sur des renseignements de nature délicate, ni aux renseignements qui pourraient mener le public à avoir des présomptions quant à des renseignements par ailleurs confidentiels.
mai 09, 201709 mai 2017
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Timmins en s’appuyant sur l’exception des litiges actuels ou éventuels pour discuter d’un projet d’approvisionnement ouvert. La municipalité a tenu la réunion à huis clos car elle craignait qu’un soumissionnaire non retenu n’intente des poursuites judiciaires contre elle. L’Ombudsman a conclu que l’exception des litiges actuels ou éventuels s’applique au contexte d'une prévision de litige lorsqu’il y a plus qu’une possibilité lointaine de litige, bien qu’il ne doive pas y avoir forcément une certitude de litige. Certes, il n'est pas inhabituel que des soumissionnaires non retenus à la fin d’un processus d’approvisionnement intentent des litiges mais, dans ce cas, la crainte de la municipalité reposait sur une présomption. Par conséquent, l’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels.
mai 03, 201703 mai 2017
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de Russell pour discuter de droits d'appellation d’une nouvelle installation sportive, en invoquant l’exception des litiges actuels ou éventuels. L’Ombudsman a conclu qu’il n’y avait aucune preuve que le conseil songeait à des litiges en cours ou avait envisagé de façon réaliste une procédure judiciaire. Ce n’était donc que simple présomption. Par conséquent, l’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels.
juin 03, 201603 juin 2016
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Midland pour discuter d’options relativement à une entente de plan d’implantation pour un lotissement situé dans la municipalité. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception des litiges actuels ou éventuels. L’entente relative au plan d’implantation avait fait l’objet de plaintes de la part de résidents. À l’époque de la réunion, il n’y avait aucune menace concrète de litige ni aucun litige en cours quant à l’entente sur le plan d’implantation. La discussion du conseil s’est concentrée sur des questions qui pouvaient théoriquement mener à un litige, selon la façon de procéder du conseil. La nature de la question et le ton des communications entre la municipalité, les résidents et le promoteur étaient empreints de controverse. L’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels car la possibilité d'un litige, ou de toute autre mesure d’action en justice, n’allait pas au-delà de la simple présomption.
octobre 06, 201506 octobre 2015
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville de South Bruce Peninsula pour discuter d’un contrat concernant l’aéroport international de Wiarton Keppel. La réunion s’est tenue à huis clos en vertu de l’exception des litiges actuels ou éventuels. Le conseil a discuté de la vente éventuelle de l’aéroport et d’un contrat pour l’enlèvement des réservoirs de carburant de l’aéroport. L’Ombudsman a conclu que le conseil n’avait discuté d’aucun litige en cours, ni même envisagé le moindre litige relativement au contrat. La probabilité d’un litige n’était que présomption. Par conséquent, la discussion du conseil ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels.
février 01, 201301 février 2013
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil du Canton de Tiny en s’appuyant sur l’exception des litiges actuels ou éventuels pour discuter de modifications possibles au règlement de zonage. Au cours de sa discussion, le conseil a mentionné la possibilité de futurs litiges résultant des modifications proposées. À l’époque de la réunion, aucun litige n’était en cours, et il n’existait aucune menace de litige. L’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels, et ne reposait que sur une simple présomption.
septembre 07, 201207 septembre 2012
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil des Cantons unis de Head, Clara et Maria pour discuter d'une plainte relative au code de conduite déposée par un membre du public contre un membre du conseil. La réunion s’est déroulée à huis clos en vertu de l’exception des litiges actuels ou éventuels. L'Ombudsman a conclu qu'il n'y avait aucune preuve attestant d’une procédure judiciaire en cours ou à venir relativement à cette plainte. La simple présomption d'un futur litige ne suffit pas pour justifier l'application de l'exception des litiges actuels ou éventuels à ce cas.
mars 17, 201117 mars 2011
L’Ombudsman a examiné une réunion à huis clos tenue par le conseil de la Ville d’Amherstburg en s’appuyant sur l’exception des litiges actuels ou éventuels pour discuter de l’appellation d’un complexe récréatif situé dans la municipalité. La municipalité croyait que les droits d’appellation du complexe pouvaient donner lieu à des poursuites judiciaires. Toutefois, à l’époque de la réunion, il n’y avait aucune preuve concrète attestant d’une procédure judiciaire en cours ou à venir relativement à cette question. L’Ombudsman a conclu que la discussion ne relevait pas de l’exception des litiges actuels ou éventuels car il n’y avait pas de probabilité raisonnable de litige, et toute discussion sur un litige éventuel tenait d’une simple présomption.
décembre 02, 201002 décembre 2010
L’Ombudsman a examiné une réunion extraordinaire à huis clos tenue par le conseil de la Ville de Kearney qui s'est appuyé sur l'exception des « litiges actuels ou éventuels » pour discuter d'une demande de rezonage. Comme pour toute question de rezonage, il y avait une possibilité que la décision du conseil fasse l'objet d'un appel. Cependant, la possibilité d'un appel n'est pas suffisante pour qu’une question relève des litiges éventuels. l’Ombudsman a conclu que le conseil n'avait pas le degré de certitude nécessaire pour faire de la possibilité de litige une possibilité raisonnable. Par conséquent, l'affaire ne relevait pas de l'exception relative aux litiges actuels ou éventuels.